Lorsque l’intestin est enflammé, il devient plus perméable et plus sensible. Dans cet état, les mauvais choix alimentaires peuvent rapidement aggraver les symptômes. Certains aliments entretiennent une inflammation chronique ou perturbent le microbiote intestinal, ce qui peut provoquer une gêne digestive persistante. À l’inverse, d’autres aliments favorisent la réparation de la muqueuse, calment l’irritation et soutiennent le bon fonctionnement du système digestif.
Les symptômes les plus fréquents sont des troubles du transit (diarrhée ou constipation), des douleurs abdominales à la palpation, une sensation d’inconfort en position assise prolongée, ainsi qu’une lourdeur ou des ballonnements. On observe souvent une colopathie droite, liée à un excès de fermentation dans cette zone du côlon, en particulier lorsqu’il y a une consommation excessive d’aliments inflammatoires comme la viande rouge, la charcuterie, les produits laitiers ou le pain blanc.
❌ Aliments à éviter
Certains aliments sont considérés comme pro-inflammatoires et doivent être limités, voire supprimés temporairement :
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Aliments frits
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Produits laitiers, surtout ceux à base de lait de vache
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Céréales raffinées : pain blanc, riz blanc, pâtes blanches
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Gluten : blé, orge, seigle (selon la tolérance individuelle)
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Aliments épicés
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Sucres raffinés : pâtisseries, biscuits, sodas, friandises…
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Boissons gazeuses
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Alcool
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Huiles riches en oméga-6 industrielles : tournesol, maïs, arachide, soja
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Produits ultra-transformés : snacks, plats préparés, charcuteries industrielles, chips
👉 Ces aliments peuvent :
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entretenir une inflammation de bas grade,
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perturber la flore intestinale,
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fragiliser la barrière intestinale (hyperperméabilité),
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amplifier les douleurs digestives ou les troubles associés (ballonnements, diarrhées, etc.).
✅ Aliments à privilégier
En période de crise inflammatoire ou de fragilité digestive, il est préférable de miser sur des aliments doux, digestes, riches en nutriments et pauvres en irritants.
🥕 Légumes cuits vapeur (faciles à digérer)
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Carottes
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Courgettes
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Patate douce
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Épinards
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Brocoli
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Choux de Bruxelles
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Céleri branche
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Asperges
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Salade verte
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Tomates pelées ou cuites
🍌 Fruits pauvres en fibres insolubles
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Banane bien mûre
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Pomme pelée ou en compote
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Pastèque
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Papaye
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Myrtilles, framboises, fraises, cerises
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Agrumes doux (sans peau blanche)
🍚 Féculents apaisants
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Riz bien cuit (idéalement blanc)
🍗 Protéines maigres
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Volaille
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Poisson blanc
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Œufs
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Tofu
🐟 Bons acides gras anti-inflammatoires
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Poissons gras : saumon, maquereau, sardines (riches en oméga-3)
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Avocat
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Noix
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Graines de lin moulues
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Huiles douces : huile d’olive, huile de cameline
🥣 Aliments fermentés (si bien tolérés)
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Yaourt nature
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Kéfir
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Choucroute non pasteurisée
🌿 Plantes et boissons apaisantes
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Infusions de camomille ou de gingembre
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Eau à température ambiante
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Herbes fraîches : persil, basilic, menthe douce
🩺 En résumé
Adopter une alimentation anti-inflammatoire peut considérablement soulager les douleurs digestives, améliorer l’état de la muqueuse intestinale et soutenir le microbiote. Toutefois, chaque intestin est unique : les recommandations doivent être adaptées à chacun, notamment en cas de pathologie chronique (MICI, SII, etc.)
⚠️ Quand consulter un gastro-entérologue ?
Bien que de nombreux troubles intestinaux soient bénins et liés à l’alimentation ou au stress, certains signes doivent alerter et justifient une consultation médicale rapide, notamment :
des antécédents familiaux de cancer colorectal
un changement récent et inexpliqué du transit intestinal
une augmentation anormale de la fréquence des selles par rapport à vos habitudes
la présence de saignements dans les selles (sang rouge ou noir)
des faux besoins (impression d’avoir envie d’aller à la selle sans résultat)
une perte de poids inexpliquée, de la fatigue, ou une anémie
👉 Ces symptômes peuvent nécessiter un dépistage plus poussé, notamment une coloscopie. Ne les ignorez pas. En cas de doute, consultez sans tarder un gastro-entérologue.